|
|
Click to set custom HTML
|
_« Il n'existe rien de tel qu'une bonne peinture de rien. »
Mark Rothko
Mark Rothko
vous aimez; dites-le moi
|
Faites un clic droite sur votre souris (sur un tableau) gardez un souvenir de votre visite pour un fond d'écran unique......
|
Chaque tableau représente la configuration momentanée d'un état du monde, dont les éléments inconciliables semblent se fondre en un tout homogène;mais cet ordre est illusoire; l'univers jamais abouti,le chaos reste vainqueur.Eau, air, feu et terre s'interpénètrent, se bousculent, se métamorphosent: l'eau se glace, la glace s'enflamme, le feu devient vapeur, la vapeur se mue en terre -sans jamais aboutir à une forme stable, définitive, saisissable.
Abstraction lyrique
D'origine discutée, l'abstraction lyrique apparut en France vers 1947 et sert à désigner toutes les formes d'abstraction qui ne relèvent pas de l'abstraction dite géométrique. C'est ainsi qu'on l'a appliquée à l'action painting de Pollock, de même qu'aux premiers travaux de peinture gestuelle de Mathieu, lui-même tributaire de l'œuvre de Wols. Par la suite, le terme s'est étendu à l'expressionnisme abstrait américain (dont l'histoire propre est assez différente), puis au tachisme. Ces appellations ne sont pas synonymes en fait. Tout au plus pourrait-on dire que les diverses formes d'abstraction lyrique ont en commun une référence (pas toujours avouée) à la peinture de Kandinsky pendant les années 1913 et 1914. L'automatisme pratiqué par certains peintres surréalistes (Masson, plus tard Domínguez, Paalen et Matta, voire parfois Ernst) a influencé quelque peu l'abstraction lyrique. Étendue vers 1960, de manière excessive, à la peinture informelle, la notion d'abstraction lyrique s'est diluée en même temps que la mode passait au nouveau réalisme.
L'abstraction lyrique est une expression employée pour désigner, en opposition à l'abstraction géométrique, ou au constructivisme, une tendance à l'expression directe de l'émotion individuelle qui est rattachée à l'art informel développé à Paris après la Seconde Guerre mondiale.
L’expression « abstraction lyrique » est employée pour la première fois par Jean José Marchand et le peintre Georges Mathieu lors de l'exposition organisée, en décembre 1947, à la galerie du Luxembourg avec Wols, Bryen, Hartung, Mathieu, Riopelle, Atlan, Ubac, Arp, à laquelle Mathieu voulait donner le titre « Vers l’abstraction lyrique » mais auquel la directrice de la galerie préféra « L'Imaginaire ».
« On peut y rattacher, à plus ou moins juste titre, la démarche amorphique de l'art informel, l'expression calligraphique, de la peinture gestuelle, et surtout, en tenant compte d'une certaine vulgarisation, la grande vague du tachisme qui a déferlé en 1954. »
L’expression « abstraction lyrique » est employée pour la première fois par Jean José Marchand et le peintre Georges Mathieu lors de l'exposition organisée, en décembre 1947, à la galerie du Luxembourg avec Wols, Bryen, Hartung, Mathieu, Riopelle, Atlan, Ubac, Arp, à laquelle Mathieu voulait donner le titre « Vers l’abstraction lyrique » mais auquel la directrice de la galerie préféra « L'Imaginaire ».
« On peut y rattacher, à plus ou moins juste titre, la démarche amorphique de l'art informel, l'expression calligraphique, de la peinture gestuelle, et surtout, en tenant compte d'une certaine vulgarisation, la grande vague du tachisme qui a déferlé en 1954. »
Click here to edit.
.Pour ceux qui ne connaissent pas ce célèbre peintre américain (1912-1956), vous aurez compris à la vue de la photo ci-dessus que la particularité de Jackson Pollock n'est pas de marcher sur ses tableaux mais de créer des peintures dites d'"expressionnisme abstrait" c'est à dire qui retranscrivent des pensées et des sentiments avec des formes abstraites et des couleurs très variées. On peut aussi parler plus précisément de Drip Painting, technique se caractérisant par l'absence de composition centrée, les différentes couleurs qui se fondent simultanément l'une dans l'autre, les rythmes plastiques, l'énergie et l'exubérance gestuelles d'une beauté unique.
Alors pour les plus décérébrés d'entre vous, je vous vois venir avec vos rabat-joiseries du genre "on dirait mon cahier de brouillon !", "je peux le faire moi même !" ou encore "ouille ça me donne le mal de peinture !". Mais je sens que votre discours va vite changer si je vous dis que le travail de Jackson Pollock était comme une sorte de quête spirituelle exigeant une force psychique surhumaine. Selon lui, se confronter à la surface vide de la toile et chercher à y projeter de l'ordre et du sens était une démarche représentative de la crise existentielle de l'homme moderne.
Alors pour les plus décérébrés d'entre vous, je vous vois venir avec vos rabat-joiseries du genre "on dirait mon cahier de brouillon !", "je peux le faire moi même !" ou encore "ouille ça me donne le mal de peinture !". Mais je sens que votre discours va vite changer si je vous dis que le travail de Jackson Pollock était comme une sorte de quête spirituelle exigeant une force psychique surhumaine. Selon lui, se confronter à la surface vide de la toile et chercher à y projeter de l'ordre et du sens était une démarche représentative de la crise existentielle de l'homme moderne.
Click here to edit.
Zao Wou-Ki est né à Pékin le 1er février 1920. En 1935 il réussit l'examen d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Hangzhou où il est nommé lecteur après six ans d'études ; il réalise sa première exposition en 1941 à Chang-King. C’est en 1948 qu’il décide de s'installer à Paris. Il fréquente alors l'Atelier d'Othon Friesz à l'académie de la Grande-Chaumière, ainsi que l'Ecole des Beaux-Arts. Il rencontre Sam Francis, Riopelle, Soulages, Hartung, Giacometti, Vieira da Silva. En 1950 le poète Henri Michaux écrit un texte sur les premières lithographies de Zao Wou-Ki dans un volume intitulé Lecture de huit lithographies de Zao Wou-Ki. L’œuvre de Paul Klee vue à Berne en 1951 fait alors prendre à Zao Wou-Ki un tournant radical vers l’abstraction. Zao Wou-Ki réalise en 1962 dix lithographies pour La tentation de l'Occident d'André Malraux. C’est ce dernier qui l’aide deux ans plus tard à obtenir la nationalité française.En 1970 Zao Wou-Ki dirige le séminaire créé par le peintre Kokoschka au Festival de musique de Salzbourg.La présentation d’un choix de quatre-vingts estampes de la donation Zao Wou-Ki a lieu en 1979 à la Bibliothèque Nationale, avec un numéro spécial des "Nouvelles de l'Estampe".En 1980, il est nommé professeur de peinture murale à l'École Nationale Supérieure des arts Décoratifs. En 1984, le peintre est promu officier de la Légion d'Honneur sur proposition du ministre de la Culture. En 1985, il donne des cours de peinture dans son ancienne école de Hangzhou à vingt-six jeunes professeurs venus des diverses académies de Chine.L’année 1988 est celle de la parution de Autoportrait, autobiographie écrite en collaboration avec Françoise Marquet. En 1993, Zao Wou-Ki est promu commandeur de la Légion d'honneur par le Président de la République Française. En 1994, il est nommé lauréat du Praemium Imperiale Award of Painting du Japon. Le jury est composé de Mrs Jacques Chirac, Helmut Schmidt, Amintore Fanfani, Edward Heath, Yasuhiro Nakasone, David Rockefeller Jr. La remise du Prix impérial a lieu en octobre à Tokyo avec les autres lauréats, Henri Dutilleux (musique), Richard Serra (sculpture), John Gielgud (arts de la scène) et Charles Correa (architecture). En 1995, Zao Wou-Ki reçoit le Prix de Science pour l’Art, créé à Paris par la société LVMH (le prix est attribué à Steven Chu pour la Science).En 1998, le peintre conçoit un panneau mural en céramique, réalisé à Sintra par Viuva Lameco Ceràmique pour la station de métro "Atlantic" à Lisbonne. En 2001, Zao Wou-Ki reçoit le Prix de la fondation Taylor.Depuis 1941, les expositions des œuvres de Zao Wou-Ki se succèdent à un rythme soutenu dans tous les pays du monde, et dans les plus grands musées, présentant ses multiples talents de peintre, peintre-cartonnier, graveur, lithographe, illustrateur.
Click here to edit.
Après des études de Lettres, de Droit et de Philosophie à l’Université de Lille, au terme desquelles il obtient une licence d'anglais en 1941, Georges Mathieu réalise ses premières peintures à l'huile (1942). Il exerce pendant quelques années le métier de professeur avant de se lancer dans une carrière artistique (Professeur d'anglais au lycée de Douai dans le nord en 1943 puis Professeur de français à l'Université américaine de Biarritz en 1945). En 1946, il monte sa première exposition au "Salon des moins de trente ans" (Paris). Il est le premier en France à réagir violemment contre l’abstraction géométrique et organise dès 1947 une série de manifestations en faveur d’un art libéré de toutes les contraintes et habitudes classiques qu’il nomme "l’Abstraction Lyrique", dont il se fait le promoteur. La même année il est promu Directeur des relations publiques de la compagnie américaine United States Lines (Paris). En 1950, il réalise ses premières peintures tachistes. L'année suivante, il effectue un séjour d'étude à Positano (Italie) où il opère un rapprochement entre la Gestalt théorie et l'Abstraction Lyrique. De 1953 à 1963, il est Rédacteur en chef de l'United States Lines Paris Review.
En 1954, il exécute ses premières grandes toiles, part pour le Japon, puis en 1957, rencontre un accueil triomphal. Il séjourne alors aux Etats-Unis. Dès 1959, des rétrospectives de ses œuvres ont lieu dans les musées de Cologne, Bâle, Krefeld, Neuchâtel, Genève… Il se rend ensuite au Brésil, en Argentine, au Liban, en Israël, au Canada et dans presque tous les pays d’Europe. A partir de 1962, persuadé de la nécessité de créer des harmonies plus heureuses entre l’homme et son milieu, il prend conscience de l’un des devoirs majeurs de l’artiste envers la cité et tente de transformer son "langage" en "style". C’est alors qu’il crée de nouvelles formes de meubles, des bijoux, donne des cartons de tapisseries pour la Manufacture nationale des Gobelins, dessine des assiettes pour Sèvres, établit les plans d’une usine à Fontenay-le-Comte, réalise toute une série d’affiches pour Air-France, et de médailles pour la Monnaie de Paris, crée une nouvelle pièce de 10 francs.
Après plus de cent cinquante expositions particulières dans le monde entier, après quatre rétrospectives importantes, Georges Mathieu a entrepris des sculptures monumentales dont l’un des principaux témoignages est celui du complexe sportif de Neuilly.
Dès 1964, Georges Mathieu s’est lancé dans une croisade en faveur d’une éducation qui ne mettrait plus l’accent sur la raison au détriment de la sensibilité, ni sur le progrès économique au détriment du progrès de l’homme et qui ouvrirait l’accès du plus grand nombre aux joies les plus simples et les plus exaltantes de la vie. Une phrase de Galbraith, qu’il aime à citer, résume sa philosophie : "L’artiste est maintenant appelé, pour réduire le risque du naufrage social, à quitter sa tour d’ivoire pour la tour de contrôle de la société". Il participe à l'élaboration du nouveau village de Castellaras (Var), en collaboration avec Jacques Couëlle.
En 1976 il est Administrateur de la Société d'encouragement aux métiers d'art mais aussi Membre de la Commission pour la réforme de l'enseignement artistique ( Ministère de l'Education ). Il participe aux travaux de l'Institut de l'Entreprise.
En 1954, il exécute ses premières grandes toiles, part pour le Japon, puis en 1957, rencontre un accueil triomphal. Il séjourne alors aux Etats-Unis. Dès 1959, des rétrospectives de ses œuvres ont lieu dans les musées de Cologne, Bâle, Krefeld, Neuchâtel, Genève… Il se rend ensuite au Brésil, en Argentine, au Liban, en Israël, au Canada et dans presque tous les pays d’Europe. A partir de 1962, persuadé de la nécessité de créer des harmonies plus heureuses entre l’homme et son milieu, il prend conscience de l’un des devoirs majeurs de l’artiste envers la cité et tente de transformer son "langage" en "style". C’est alors qu’il crée de nouvelles formes de meubles, des bijoux, donne des cartons de tapisseries pour la Manufacture nationale des Gobelins, dessine des assiettes pour Sèvres, établit les plans d’une usine à Fontenay-le-Comte, réalise toute une série d’affiches pour Air-France, et de médailles pour la Monnaie de Paris, crée une nouvelle pièce de 10 francs.
Après plus de cent cinquante expositions particulières dans le monde entier, après quatre rétrospectives importantes, Georges Mathieu a entrepris des sculptures monumentales dont l’un des principaux témoignages est celui du complexe sportif de Neuilly.
Dès 1964, Georges Mathieu s’est lancé dans une croisade en faveur d’une éducation qui ne mettrait plus l’accent sur la raison au détriment de la sensibilité, ni sur le progrès économique au détriment du progrès de l’homme et qui ouvrirait l’accès du plus grand nombre aux joies les plus simples et les plus exaltantes de la vie. Une phrase de Galbraith, qu’il aime à citer, résume sa philosophie : "L’artiste est maintenant appelé, pour réduire le risque du naufrage social, à quitter sa tour d’ivoire pour la tour de contrôle de la société". Il participe à l'élaboration du nouveau village de Castellaras (Var), en collaboration avec Jacques Couëlle.
En 1976 il est Administrateur de la Société d'encouragement aux métiers d'art mais aussi Membre de la Commission pour la réforme de l'enseignement artistique ( Ministère de l'Education ). Il participe aux travaux de l'Institut de l'Entreprise.